jeudi 28 mai 2009

L’intégration selon moi

On peut chercher partout sur le net des articles, des études sur l’intégration des personnes handicapées mais il y à pas souvent d’article avec la vision d’une personne handicapée.

Déjà être intégrer c’est quoi ?

Pour moi c’est être regardé comme une personne valide en sachant juste certaines choses que je ne suis pas capable de faire mais qui paraissent logique vu du cotés valide ; comme porter des choses lourdes, marcher durant des heures ou des kilomètres, ect.
Ce n’est pas être mis à l’écart ou simplement de dire les handicapés ensembles comme j’ai pus le voir à marne la Vallée prêt de paris dans un très grand parc d’attraction au moment ou passe la parade.

Je me sent intégré ?

Oui et surtout depuis que je retire à l’arc ou aucune différence est faite. Malgré que j’ai due ou qu’il m’arrivera de faire des réflexions lorsque que j’à des un coup de fatigue ou un coup de blues (chose qui arrive souvent chez des personnes à mobilité réduite).Mais en tout cas ce que j’apprécie c’est de voir des personnes « plus handi » que moi s’éclater devant une cible et que quelque fois c’est personnes me sollicitent même si je ne suis pas moi ou dans un état second.

C’est dur d’intégrer des handi ?

Non ce n’est pas difficile et pour cela il suffit de voir comment le club de tir est passé de 0 handicapés à 4 et sans difficultés réelles. Le seul truc qu’il y à pour entrer quelque part et s’intégrer et cela je l’est appris au club c’est qu’il suffit de pousser la porte et oser demander et surtout pas se bloquer devant cette porte sans savoir ce qui se passe derrière

mardi 26 mai 2009

A force d'entrainement on y arrive

Et oui au tir à l'arc il n'y à pas de secret ! C'est un sport physique, mental qui demande de l'endurance.Au mois de juin j'ai les championnats de France et comme je veux me démarquer encore une fois je travail même chez moi!

Voici un résultat à 18 mètres après deux ou trois séries d'échauffement ( une main pour voir la grosseur du blason)

lundi 25 mai 2009

Un dimanche physique




Dimanche ma femme voulait visiter un parc de l'autre cotés de paris à 50 kilomètres plus exactement.
La satisfaction ? ça valait le coup et voici quelques photos que j'ai pus faire


dimanche 24 mai 2009

Un week-end à Paris

et oui nous sommes à Paris pour deux jours; le samedi pour un anniverssaire au restaurant et le dimanche au zoo.

7h du matin tout ce passe bien jusque 8h ou je dois m'arrêter pour que les enfants attrapent leur petit déjeuner. Je reprends la route et trois kilomètres après je dois m'arrêter pour aller leur brancher le lecteur DVD. On repart et je croise les doigts pour ne plus avoir à m'arrêter à nouveau. 10h on arrive à Paris et 15 minutes plus tard devant un magasin d'archerie ou j'y trouve tout ce que j'avais prévus sur un liste prête à l'avance.

11h petit arrêt chez l'oncle de ma femme en attend le rendez vous à restaurant et j'ai déjà le dos en compote. Aller 12h on file au restaurant et un long démarre jusque 17h ce qui est pour moi une des choses des plus terribles que j'ai du mal à supporter. Le restant de l'après midi ce fini chez l'oncle de ma femme avant de rejoindre notre hôtel. Vers 19h on décide de trouver un restaurant pour le dinner mais après avoir tourné viré pendant plus de trente minutes nous avons choisis l'option sandwich.

Une nuit à l'hôtel Ahhhhh sans commentaires je laisse juste l'état de mon dos pour résumer la nuit

jeudi 21 mai 2009

Récupération du weekend


Et oui deux concours de suite dans le weekend, mon état d'esprit et très bon car j'ai encore une fois de plus figuré deux fois sur le podium, mais physiquement?
physiquement je me suis tué le moignon non seulement à cause des aller et retours à 50 mètres mais aussi parce que dimanche j'étais placé sur la même cible qu'une adhérent de mon club qui est paraplégique. Vous me direz ça change quoi? Ça change car non seulement je devais me concentrer sur mon tir mais aussi aller chercher ses flèches et revenir en lui expliquant ses tirs du genre " tu à un 9 à 9 heure, un 8 à 7 heures, ect."


j'ai eut du mal à rentrer dans la compétition à cause de cela je pense réclamer la prochaine fois que l'on me fait un coup comme ca ou alors éviter de tirer dans les mêmes compétitions.

vendredi 15 mai 2009

Ma journée

Ce week-end je dois me surpasser ! Pourquoi ? Tout simplement parce que je dois assurer deux concours de suite ; un samedi et un dimanche. Le premier concours est un Bersault c'est-à-dire tirer une flèche à 50 mètres puis aller relever le point et en tirer ensuite une autre dans le sens inverse et cela 40 fois de suite. Le second est un concours de type Fédéral qui consiste à tirer trois flèches à 50 mètre , aller relever les points, revenir sur le pas de tir et recommencer cela 24 fois de suite.

Bref pour aujourd’hui c’est en priorité une préparation de deux sacs de sport pour c’est deux jours ainsi que la préparation de mon matériel mais aussi une préparation mentale.

En thermes de sacs il ne me faut pas grand-chose juste des sucres rapides, des barres de céréales et à boire. Le plus difficile se sont les habits car on ne sait jamais quel temps nous allons avoir et quel type de terrains.

jeudi 14 mai 2009

Un après midi fatiguant

Hier c’était la journée formation pour la journée handi-arc.
Petit rappel sur la journée Handi-arc : le but de cette journée est d’accueillir environ 180 personnes handicapées physique afin de leur faire découvrir ce sport qui s’adapte à tout le monde. Mais également de les rapprocher de structures sportives capables de les accueillir et de démontrer aux différents clubs que c’est possible de faire tirer un handi mais qu’il pour cela il faut juste un peu de temps à consacrer à la personne.

Bref la journée d’hier avait pour but d’initier à l’encadrement une vingtaine de personnes volontaires. En début de séance cours théorique d’une heure environ avant de passer à la pratique. Ahhh la pratique, dans un premier temps nous avons fait tirer à l’arc tout les volontaires afin de se familiariser avec le matériel avant de passer au plus difficile l’encadrement. Pour l’encadrement en amis en fauteuil et moi-même avons tiré comme si nous étions novice et surtout nous avons simulé différents handicap afin de les mettre dans des situations différentes (amputation de bras, forts tremblements, paraplégie, etc...)

La nouvelle de cette journée ? Fabrice Menier vice champion paralympique serra présent le 17 juin pour une démonstration de tir mais la cerise sur le gâteau nous ferrons également une démonstration en même temps que Fabrice.

mercredi 13 mai 2009

Repos mental et physique

J’avoue que depuis vendredi jour de concours je me suis reposé un peu.

Le concours : Je suis parti seul avec deux personnes d’un autre club qui me connaissent bien puisqu’ils m’autorisent à m’entrainer dans leur club plusieurs fois par semaine. Arrivé sur le terrain de tir je pensais qui nous allions tirer 12 volées de six flèches à 50 mètres mais hélas il à fallu en tirer 24 de trois flèches ce qui demande plus d’allés et retours. Bref encore une fois j’étais dedans et j’ai pu battre mon record en dépassant les 600 points. Juste avant on m’avais dit que si j’atteignais les 600 points je serrais une personne qui tir dans la coure des grands. Je les ai eut et cela me suffit.

Les jours suivants a part quelques taches ménagère habituelles j’ai voulus faire une pause mental en allant chaque jours à la pèche. Aujourd’hui je suis à Chaumont pour préparer Handiarc et samedi et dimanche je suis en concours.

Bref d’autres jours de pèche arrivent.

jeudi 7 mai 2009

Aujourd'hui

Aujourd'hui je suis réveillé depuis 4 heures du matin ce qui est normal à l'approche d'un concours.
Ma journée est assez calme pas mal de corvée habituelles et comme tout les jours balayage de la coure ( merci les fleures des arbres ).

Pour le restant de ma journée une check liste des affaires à prendre demain pour le concours et surtout le vide dans ma tête car pour tirer à l'arc la moindre chose en tête et c'est le casse gueule assuré.

dimanche 3 mai 2009

Retour de concours

Voilà je suis de retour de mon concours qui à était très éprouvant pour moi. En gros il à duré 4 heures dans lequel le but était de tirer une flèche à 50 mètres et ensuite traverser le pas de tir pour tirer dans l'autre sens.

Pour mon premier concours de ce type je suis mort de fatigue et plein de douleurs partout

résultats : ( pas fier ma femme est arrivée un peu avant la remise des prix)

classement général je suis troisième position que je ne pensais pas atteindre
classement départemental je suis deuxième


au final si une flèche avait atterri dans le 1 j'étais qualifié en championnat de France

mais j'ai tenue j'ai combattu et deux places sur le podium me font déjà très plaisir

samedi 2 mai 2009

Journée et réveil difficile

Pour commencer ma journée d’hier :
Arrivé sur le terrain de tir à 10h00 le bras allait bien car je l’avais bien échauffé avant. Montage du matériel ainsi que du mat, jusque 11 :30 pile poil pour l’apéro. Une fois toute mis en place je me suis esquivé pour monter mon arc et remettre de la crème sur le bras. Repas entre archers sur des bancs en bois ce qui m’a fait bouger la prothèse et comme je ne voulais pas avoir le souci de ma guibole pour tirer à 22 mètres de hauteur je me suis pris le culot devant tout les archers et amis de démonter celle-ci pour le remettre en place, j’ai donc était le moment de distraction des gens pas grave j’assume le fait de pouvoir perdre une dizaine de kilo en quelques secondes.
13h 30 début des tirs, tirage au sort et c’est à moi je commencer à tirer sur mat, lever le bras aussi et assez pénible mais j’y arrive ce qui est déjà une satisfaction pour moi. Une heure après l’oiseau tombe et oui pour une fois ce n’est pas moi mais je me suis bien amusé ce qui était le but de cette journée. Nous avons finis l’après midi pour une partie de jardin avant de rager le matériel.



voici la position de tir à adopter











18 :30 retour à la maison je n’ai qu’une hâte aller me coucher, 21h00 je dors !!!


Réveil à 5h00 j’ai le bras complètement douloureux, un peu d’étirement et il craque maintenant il me reste à le faire travail pour être en état de tirer à l’entrainement cet après midi pour pouvoir affronter mon concours de demain

vendredi 1 mai 2009

On y est

Comme chaque année le concours de l’abat à l’oiseau est d’actualité ! Après le tir à l’oiseau de chaque compagnie on arrive à l’abat de l’oiseau départemental.
Et oui cette année le Roy c’est moi ! et je doit concourir contre les autres Roys du département. Mais c’est quoi au tir à l’arc l’abat à l’oiseau ?

Autrefois, ce tir était appelé tir au papegay ou papegault parce que l'oiseau utilisé était un perroquet de bois ou de carton. L'oiseau de bois que les archers utilisent aujourd'hui est beaucoup plus petit (de la taille d'un moineau, et certaines Compagnies le baptisent " rossignol ". (C'est le cas de Roye, qui avait choisi depuis longtemps cet oiseau comme cible, alors qu'à saint-Quentin c'était un geai et à Amiens ou en Bourgogne... une oie).

Avec la saint Sébastien, l'abat de l'oiseau est la journée la plus importante de l'année pour la Compagnie. En suivant son déroulement traditionnel, on comprendra pourquoi il en est ainsi :

Tous les membres de la Compagnie ont reçu une convocation, leur présence est obligatoire. Ils arrivent au jeu largement en avance pour préparer leur arc (arriver en retard serait un manquement à la courtoisie).





A l'heure indiquée par la convocation, un cortège se forme: en tête vient le tambour, suivi du porte-drapeau et de
l'Empereur, s'il yen a un ; puis viennent le Roi de l'année précédente, le Capitaine, ses officiers et sous-officiers et le Connétable ; les archers ferment la marche.Ce jour-là, en effet, on ne tire pas dans le Beursault, mais sur un terrain où l'on a dressé une perche. Il ne faut guère de temps pour fixer, en haut de la perche, le petit oiseau en bois qui servira de cible; le tir peut alors commencer.



Il débute par quelques flèches d'honneur, tirées par des personnalités à qui l'on veut rendre hommage; puis chacun tirera à son tour, selon un ordre parfaitement établi : en premier, le Roi, puis le Connétable, le Capitaine, ses lieutenants, les sous-officiers, les Chevaliers, les archers (dont l'ordre est tiré au sort et les aspirants. Après avoir établi une liste selon l'ordre obtenu, le greffier appellera les archers un par un, mais seulement au premier tour, et chaque premier tir sera précédé d'un roulement de tambour. On conservera cet ordre, pendant toute la durée du tir, jusqu'à ce qu'un archer, d'un coup heureux, touche et abatte l'oiseau (qui doit " prendre " son envol )

L'archer qui a réussi cet exploit reste sur place pendant que les officiers vont constater la valeur du coup. En effet, pour que celui-ci soit valable il faut que l'oiseau soit tué, c'est-à-dire qu'il présente la trace d'un impact bien visible dans une zone vitale. Si le coup est valable, l'archer est proclamé Roi de la Compagnie pour une année. L'ancien roi lui remet son écharpe, le Capitaine le félicite, lui remet sa flèche et l'oiseau, puis, au nom de la Compagnie, lui offre le traditionnel Joyau du Roi : autrefois, un gobelet en argent ou des espèces, aujourd'hui, un cadeau .

Le Capitaine lui remet également son écharpe, et les lieutenants abandonnent leurs fonctions. Par ce geste symbolique, le Roi devient alors, pendant un moment, le responsable de la Compagnie. C'est donc lui qui va présider à la suite des événements :

La Compagnie, toujours précédée de son tambour et de son drapeau, revient au jeu d'arc en cortège et, pour la seule
fois de l'année, va emprunter l'allée du Roi pour aller s'incliner devant chaque butte en mémoire des archers défunts.